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LE PATRIMOINE COMME OUTIL ET SUPPORT DE CRÉATION

LIENS VERS LE PROJET

Letter painters' heritage > http://www.tonerkebab.fr/wiki/doku.php/wiki:projets:lettrespeintes:lettrespeintes

Expérimentation Arduino/Processing > http://www.tonerkebab.fr/wiki/doku.php/wiki:projets:processusaleatoire:processusaleatoire

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PROBLÉMATIQUE & INTRODUCTION

 Patrimoine, du latin «patrimonium», qui définit des biens qu’une personne a hérité de son père.

 Même si au premier abord, le terme «patrimoine» nous apparaît comme familier et commun de tous, c’est en réalité une notion bien plus large et complexe. La notion de patrimoine est même un piège : puisque tout le monde est d’accord sur ce qui fait patrimoine, il y a consensus. Cela en est même l’une de ses caractéristiques principales. Nous sommes tous héritiers d’un patrimoine matériel et immatériel, plus ou moins propre à nos origines, notre localité ou notre histoire. Néanmoins, nous ne choisissons pas réellement de quoi celui-ci est constitué ; ce sont nos actes passés et nos choix futurs qui le déterminent. Ce consensus relève alors probablement de la difficulté à laquelle nous nous heurtons, celle de savoir ce qu’est effectivement le patrimoine. En réalité, pour cerner ce qui en fait office et valeur aujourd’hui, il nous faut comprendre dans quel contexte est apparue cette notion, et quel type de rapport nous avons au passé. Le point de départ se situe paradoxalement à la Révolution. Dès lors, la France est l’un des premier pays à avoir porté une réelle attention à son patrimoine, au nom de l’intérêt général. Nous sommes alors passés d’un patrimoine familial, transmis de génération en génération, à un patrimoine collectif, témoin de l’histoire d’une nation et reflet de sa culture. Par une volonté de réunification d’un peuple, nous avons essayé de comprendre les liens entre notre identité et notre passé. Aussi, c’est au travers des dégâts causés par l’homme et le temps, que nous avons pris conscience qu’il était nécessaire d’archiver et conserver notre patrimoine, au risque de ne rien avoir à transmettre aux générations futures. Victor Hugo disait : «Le passé est une partie de nous-même, la plus essentielle peut-être».

Ainsi, à travers les âges, notre société et notre territoire se nourrissent, composent et décomposent des strates du temps et de l’histoire. Seulement aujourd’hui, si le passé garde toute son importance dans la mémoire collective d’un peuple, il est néanmoins confronté à l’évolution et au progrès de la société qui tend par ses innovations incessantes, à le rendre obsolète et à le figer dans des lieux culturels, tels que les musées. Cette question-là est enracinée dans le contexte économique capitaliste qui opère aujourd’hui. En valorisant un rapport au temps, à l’argent, productivité, compétitivité et à un dynamisme orienté vers l’avenir, il abolit les frontières et la question d’identité. Or, le terme «créer», du latin “creare”, signifie engendrer, mettre au monde, mettre à la vie, produire 2. Mais si ancré dans ce système, création et innovation suscitent aujourd’hui une forme d’ignorance et négligence de notre histoire et passé, quelle conception avons-nous de la création, et de notre avenir ? Doit-on accepter cette situation qui impact sur l’homme, son identité et son environnement? N’est-il pas possible de créer de manière singulière avec le patrimoine, sans pour autant le négliger ou alors à l’inverse tomber dans une forme de fétichisation ou de conservatisme? Autant de questions auxquelles j’essaierai de répondre, ou du moins y réfléchir. Pour comprendre pourquoi le passé apparait comme «dépassé» dans la création, il m’apparait nécessaire de cerner les différents contextes dans lesquels opère la créativité aujourd’hui. Comprise entre une quête d’originalité, un système capitaliste ultra concurrentiel, et la nécessité de progresser, elle soulève une certaine forme de confusion, une injonction à laquelle tout créateur, artiste ou designer se doit de répondre. Doit-on alors considérer que la notion d’identité liée à l’homme et au patrimoine, est gelée? Comment et que transmettre ? Dès lors, il me semble important de rappeler que le patrimoine induit pour l’homme un enracinement et une source de repères et valeurs. Nous verrons que l’espace muséal, ainsi que ses différentes fonctions, tels que la restauration, offre un dialogue entre patrimoine et création. Car à travers les âges, le passé conditionne une mémoire créative qui s’avère pouvoir nourrir les générations. Enfin, à l’heure où l’on constate une injonction d’innovation faite de créations rapides, contextuelles et superficielles, où il règne une tension entre économie et moral, il apparait nécessaire pour le graphiste de recréer de la contextualité dans son environnement et à travers ses projets. Dans la rue comme dans les musées, patrimoine, formes vernaculaires et savoir-faire tels que celui du peintre en lettres, s’offrent à lui comme de nouveaux outils et supports de création. L’enjeu est alors pour le graphiste, amateur du patrimoine, de cerner la meilleure manière dont il peut se les approprier.

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ICONOGRAPHIE

PHOTOS

Typographies : Suisse BP Serif (Ian Party), Simplon BP (Emmanuel Rey) de la fonderie Swiss Typefaces. Papiers : Clairefontaine Dune 100g Clairefontaine Trophée saumon 80g Canson Vivaldi bleu roi 240g

ESPACE DE DISCUSSIONS

TR: Une iconographie me semble nécessaire… et des images plus légères, certaines font + de 7 MO!!