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7 SEPTEMBRE 2020 :wiki:accreditations:mathilde-despujol:planv2.pdf
En partant du constat que l'industrie graphique est loin d'être responsable (utilisation de papier blanchi, encres pétrochimiques etc), je voudrais expérimenter une création graphique qui fasse corps avec la biodiversité.
Mettre en place un laboratoire graphique vivant qui expérimenterait des hybridations entre biodiversité et supports graphiques imprimés.
Pour se développer et se reproduire, les êtres vivants ont besoin:
Biotope: milieu physique dans lequel vivent associés des êtres vivants, végétaux et animaux. Un milieu physique exerce une influence sur les êtres vivants.
Écologie: discipline scientifique qui a commencé à se développer fin XIXème siècle. Les scientifiques et chercheurs nous apprennent comment la nature fonctionne, comment les êtres vivants dépendent les uns des autres, comment le milieu agit sur les êtres vivants, comment les êtres vivants modifient le milieu, comment un certain équilibre s'établit, comment les hommes transforment le milieu par leurs multiples interventions.
Écosystème: ensemble constitué par un milieu physique déterminé (biotope) être la totalité des êtres vivants qui l'occupent (la biocénose)
Photosynthèse: phénomène chimique qui se déroule dans les plantes vertes et les algues (végétaux à chlorophylle). Elle leur permet de fabriquer leur propre substance à partir du gaz carbonique de l'air, des sels minéraux et de l'eau apportés du sol par la sève. L'énergie nécessaire est fournie par le soleil
Mémoires d'étudiants:
- https://www.ducotedechezvous.com/article/virtuous-vers-un-design-naturel-et-vivant/ https://www.ducotedechezvous.com/article/virtuous-du-tout-jetable-a-l'eco-conception/
25 mars 2020
La question des techniques, pratiques et outils est au cœur de ta recherche et doit être identifiée pour pouvoir être explorée correctement.
De même il faudrait faire émerger des éléments de ta thématique un peu plus précisément afin de pouvoir engager une problématique viable, la contextualisation participera largement de ce cadrage.
Ouvrages à consulter :
https://www.albin-michel.fr/ouvrages/collapsus-9782226448972
https://www.decitre.fr/livres/ce-que-les-plantes-ont-a-nous-dire-9791020908223.html
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-essais/Par-dela-nature-et-culture
Pierre Damien Huyghe : À quoi tient le design
livrets : Vitrine Signaux Logos et Travailler pour nous
Face au branding territorial sous la direction de Ruedi Baur :
http://disnovation.org/img/Dont-Brand-My-Public-Space_Press_Release.pdf
27 Mars
définition du vivant: Vivant/ante: qui vit, est en vie. Doué de vie. Animé, organisé; bio: matière vivante , possédant le caractère de la vie ( métabolisme, croissance, reproduction etc) Pour mon projet je veux définir le vivant comme étant les matières végétales et minérales.
définition de ce qui est mort: qui a cessé de vivre. Privé d'animation, d'activité. moments clefs où le design graphique a connu des ruptures avec la “nature” au profit d'un milieu technique non renouvelable et toxique:
Des références en design:
- Exposition La fabrique du vivant au Centre Pompidou (20 Février-15 avril 2019) Cette exposition retrace une archéologie du vivant et de la vie artificielle dans la création artistique. Cette exposition collective présente de manière prospective les œuvres récentes d’une cinquantaine de créateurs, en même temps que les travaux de recherche de laboratoires scientifiques.
dp_la_fabrique_du_vivant_web.pdf
“La création contemporaine découvre de nouvelles formes d'interactions avec le domaine des sciences du vivant, des neurosciences et de la biologie synthétique. C’est désormais la matière même qui est explorée. Entre l'inerte et l'animé, apparaissent de nouveaux états intermédiaires d'artificialité, faisant évoluer la notion de « vivant ».Le « vivant » traverse autant le champ physique de la matière que celui, immatériel, du numérique. Les biotechnologies sont utilisées comme médium par les artistes, les designers ou les architectes. Les outils numériques de simulation autorisent la recréation du vivant. Le design recourt désormais à la « biofabrication », à de nouvelles « technologies disruptives » du vivant. Les bio-matériaux, fabriqués à partir d’organismes biologiques (mycélium de champignon, algues laminaires, bactéries, levures, etc.) engendrent de nouveaux objets durables et biodégradables.
Les artistes interrogent les liens entre vivant et artifice ainsi que les processus de recréation artificielle du vivant. À l’heure des technologies numériques, ils puisent leur démarche dans l’univers de la biologie, développant de nouvelles écologies sociales et politiques à partir de la question du vivant.”
Impression 3D de mycélium de champignons. Recherche d'une alternative aux plastiques.Le matériau végétal continue de produire de l’oxygène pendant son cycle de vie et le produit imprimé peut être composté auprès utilisation. Le mycélium, structurel, stable et renouvelable, pourrait alors constituer un matériau révolutionnaire pour le design. Également visible dans l'exposition, le projet Algae Lab présente une série de contenants aux couleurs et aux formes variées, conçue à base d’algues imprimables en 3D.
Le projet a démarré en 2017 avec le Labo Algues en collaboration avec le Studio Klarenbeek & Dros pour explorer les possibilités liées à la culture locale des micro et macroalgues. Les algues cultivées et récoltées sont mélangées à d’autres biopolymères pour produire des matériaux entièrement biosourcés capable de remplacer les plastiques d’origine fossile non biodégradables. Un nouveau modèle de production circulaire est proposé grâce à la biofabrication et à des technologies de productions décentralisées telles que l’impression 3D.
10 Avril
Les projets se rapportent à 6 thèmes:
Graphisme éco-responsable, ou l'art de devenir un super-héros de Morgan Czaplinksy
L'activité graphique a sa part de conséquences sur l'écologie.
Les principaux impacts du graphisme print: utilisation de matières premières et d'énergie
La fabrication d’un kilo de papier nécessite en effet 60 à 100 litres d’eau, et 17 Wh sont nécessaires pour produire une unique feuille de papier. La consommation énergétique atteint 5000 kWh pour produire une tonne de papier.
La dématérialisation ne vaut pas mieux:
le fait de dématérialiser la production et la diffusion des œuvres graphiques n’allège pas forcément ce bilan. Les ordinateurs consomment beaucoup d’énergie, et leur bilan carbone est loin d’être neutre18 (conception, utilisation et recyclage)
Les ouvrages qu'il cite qui me paraissent intéressants:
Découverte/ appropriation de Blender Dans l'optique de représenter le vivant