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wiki:memoires:influence-des-outils-numeriques:influence-des-outils-numeriques

La nature du numérique

  • Liste à pucePorteuse du projet : Lucile Dubrana
  • Liste à puceDate : 07/10/2019
  • Liste à puceLicence : libre !
  • Liste à puceContexte : Écriture du mémoire en DSAA2

Ici, vous trouverez la première version de la synthèse, ATC, lexique, entretien, rapport de stages: memoire_zip.zip

Le numérique est aux coeurs des pratiques du graphisme. La démocratisation et l’accessibilité aux technologies nous pousse à concevoir différemment et transforme la pratique du designer graphique et cela en lui offrant un champ d’expression beaucoup plus large ou impactant par la diversité de supports qu’offrent les technologies. Dans cette mutation du travail, nous nous retrouvons donc à manipuler de nouveaux outils, de nouvelles techniques et de nouvelles matières mais nous ne savons pas dans quels circonstances nous manipulons et qu’est ce que nous manipulons lorsque nous utilisons ces éléments. En réalité, nous manipulons des flux d’informations couplés à de l’énergie.

Dispositifs techniques/ expérimentations

ATC

“L’art a toujours été étroitement lié aux nouvelles techniques éveillant connaissances, perfectionnements des savoir-faire et entraînant de ce fait innovations et renouveaux. Aujourd’hui nos environnements se numérisent, et se basent sur des machines, outils, et instruments, animés par de l’énergie électrique et des informations encodées. Cela a suggéré aux artistes de prendre en compte ces spécificités. Cet ensemble de « nouvelles technologies » se présente alors comme la promesse de nouveaux possibles ce qui n’échappera pas au monde de l’art (1), tant les oeuvres adoptant ces systèmes de réalisation se mirent à apparaître dès la Genèse de celles-ci. En effet, tandis que les technologies ont restructuré nos quotidiens s’inscrivant au coeur même de ceux-là, des artistes ont pris la mesure de ce bouleversement pour proposer de nouveaux travaux. Ces oeuvres, performances, expérimentations, impliquent des mutations certaines dans la conception artistique, tant dans la réalisation que dans la réflexion, mais également dévoilent des changements intrinsèques du marché de l’Art, le tout en intégrant indéniablement le champ social relatif à l’art construit d’amateurs, de passionnés, d’investisseurs, de commissaires, d’artistes, etc., et questionnant leurs rapports quant à cet art que l’on pourrait appeler « L’ Art Numérique ».” De nombreux artistes relèvent de cette spécialisation dans les arts numériques, mais n’ont pas forcément émis un discours sur la question des techniques et la justification de leurs emplois. Certains l’affirment, mais en second lieu pour alors laisser le doute quant à l’emploi d’outils numériques. Pour prendre exemple, Matteo Nasini semble faire des vases avec des savoir-faire manuels et artisanaux. L’empreinte de la machine est invisible et laisse penser que le vase sort d’un atelier. En réalité, celui-ci est issu d’une impression 3D. Autre exemple, Xavier Veilhan, artiste se précisant comme « artiste visuel », ne justifie pas, mais ne nie pas son choix d’utiliser des outils numériques. Pourtant il est une figure majeure de la scène française dans ce type de pratiques reposant sur des technologies. Pluridisciplinaire, l’artiste travaille ces techniques à travers divers Arts tels que la photographie, la vidéo, mais c’est davantage avec ses sculptures que Xavier Veilhan a su montrer le potentiel et les possibilités proposés par les technologies. L’ensemble de ces sculptures sont dues à ces systèmes numériques et portent bien en elles l’ensemble des données numériques qui ont circulé en ces systèmes et qui permettent la tangibilité de ses statuts.“

Comment la réalisation d’oeuvres avec une nouvelle matérialité a intégré le milieu de l’art établissant ainsi un nouvel ordre pour celui-ci ?

Rencontres

Florence Grosse: Fabmanager IciMarseille/Thecamp

Références

Théoriques

Louise Druhle

Lexique/références philosophiques, lectures
  • Dispositif : «J’appelle dispositif tout ce qui a, d’une manière ou d'une autre, la capacité de capturer, d'orienter, de déterminer, d'intercepter, de modeler, de contrôler et d'assurer les gestes, les conduites, les opinions et les discours des êtres vivants.» _Giorgio Agamben, Qu'est-ce qu'un dispositif ?

Part _De l’artisanat au design

* William Morris - L’art et l’artisanat * Jean Baudet - De l’outil à la machine Histoire des techniques jusqu’en 1800

« L’artisan troublé », Richard Sennett aborde trois sujets majeurs : la relation entre tête et main, la routine dans l’apprentissage et le rapport à la matière.

Part_ La matière

Part_ La matière numérique: perte de perception * Richard Sennett, « Ce que sait la main, La culture de l’artisanat » Dans ce livre, le romancier, critique littéraire, philosophe, sociologue s’intéresse aux pratiques manuelles. Il pense l’artisan comme une notion plus vaste. Il se construit en premier lieu sur une demonstration de l’influence du monde moderne sur l’artisanat ne le poussant plus à la qualité. À l’inverse de ce qui a été dit précédemment concernant
la vision de l’excellence du travail comme une fin en soi, la nouvelle économie cherche à éveiller le désir de bien travailler en développant
la concurrence et également par la nécessité morale de travailler
dans l’intérêt de la communauté. Le travail bien fait n’est plus une finalité. S’ajoute à cela la reconfiguration des profils recherchés par les entreprises. Le fait de travailler au sein d’une entreprise était vu comme récompense du travail, avec notamment les augmentations découlant
de l’ancienneté. Désormais tout est fait dans le seul but de créer du profit. Les entreprises préfèrent le court terme et les jeunes employés qui coûtent moins cher que des employés expérimentés. Enfin, l’effort de l’employé pour réaliser un travail bien fait reste invisible pour la structure des gratifications. C’est donc une démoralisation générale qui s’est installée avec la nouvelle économie. En plus de la démoralisation de ses employés, la nouvelle économie est marquée par cette idée que la théorie serait supérieure
à la pratique, du fait que les idées sont apparemment plus durables
que les matériaux : « Le théoricien vaudrait mieux que l’artisan parce que les idées durent » (p.172). Pourtant, Richard Sennett défend que la conception est indissociable de la fabrication. La tête et la main sont nécessaires dans la fabrication. L’artisan fait appel à l’esprit pour réaliser les bons gestes. Il pense le produit en son intégralité (sa forme, sa matière, les gestes, etc.), il est tout autant concepteur qu’exécutant. La rupture entre main et tête est en grande partie due à la Révolution Industrielle et à la nouvelle manière de travailler qu’elle
a apporté : la division des tâches. Avec le Taylorisme, l’ouvrier ne fait partie que d’une courte étape de la fabrication d’un produit et répète les mêmes gestes. Un modèle qui semble aujourd’hui contredit par le

* Patrice Bollon Le génie de la main (article sur Ce que sait la main). 21/01/2010 - Philosophie magazine - #36 http://www.philomag.com/les-livres/notre-selection/ce-que-sait-la-main-la-culture-de-lartisanat-2828

Part_ La matière numérique: Gain

Part _La matière numérique

* Citation: Ezio Manzini, la Matière de l’invention   « La nouvelle matière d’où tirer l’inspiration n’a plus la physicité d’un matériau tangible. Elle se présente plutôt comme un ensemble de possibilités et de performances, comme un possible qui émerge du productible dans un système technique capable d’effectuer des manipulations toujours plus subtiles. »

* Citation : André Rouillé (historien, théoricien d’arts contemporains )_ « La matière du numérique », Paris-art, http://www. paris-art.com/la-ma- tiere-du-numerique « En apparence si peu matériel, ce matériau a pourtant une matérialité, celle d’un langage, qui est assez fort pour ouvrir une nouvelle ère dans la culture et la civilisation, et, accessoirement, pour nous inciter à renoncer à la fausse et trompeuse notion de « dématérialisation » du monde. Aussi ténue tactilement soit-elle, une autre matière n’est pas une absence de matière, mais une version différente de la matière iconique. »

* Citation : « Notre culture est liée à la matière. Le code en est une, totalement souple et transformable, doublé d’un outil de conception. Nous ne faisons pas juste un objet » Propos cités par Maëlle Campagnoli, « La matière du code », À vivre magazine,
2 février 2016, http://www. avivremagazine.fr/ la-matiere-du-code-a708

* Citation: Hubert Guillaud, « Le design de l’imperceptible : comment concevoir ce qui ne se voit pas ? », InternetActu, 23 septembre 2016, http://www. internetactu.net/2015/09/23/ le-design-de-limperceptible- comment-concevoir-ce-qui-ne- se-voit-pas « Voici venu le temps de concevoir des matières invisibles, qu’on ne peut ni toucher ni sentir. Qu’on peut seulement imaginer. « Ce sont des matières à penser. Parce qu’elles sont imperceptibles. » »

* Le design de l’imperceptible Analyse/ compte rendu de l’article de Hubert Guillaud, « Le design de l’imperceptible : comment concevoir ce qui ne se voit pas ? »

Dans cet article, le rédacteur, Hubert Guillaud, rapporte le travail et les propos de l’ingénieur et designer Bruno Trong qui s’intéresse à « la matière imperceptible ». Il explique la mutation du design, amenant le design dit « industriel » à se transformer en design d’interface. Autrement dit, le design qui travaille des matière physique en design qui travaille la matière numérique. Il désigne le numérique comme « un mélange entre objet et interface, entre hardware et données, comme le montre la matérialité de la souris ou de bien des objets conçus pour l’internet des objets. » Cette article se construit en 2 parties: Matières à penser et penser la matière. Il questionne sur le devenir du designer quant à la manipulation de ces matériaux, les possibilités et processus du designer dans le domaine de la biotechnologie et la manipulation de ses matériaux . « Comment programmer le vivant ? » « Naturaliser l’artificiel ou « artificier » le naturel ? »

« Notre culture est liée à la matière. Le code en est une, totalement souple et transformable, doublé d’un outil de conception. Nous ne faisons pas juste un objet ». Propos cités par Maëlle Campagnoli, « La matière du code », À vivre magazine, 2 février 2016, http://www. avivremagazine.fr/ la-matiere-du-code-a708 Ibid.

* La vie des formes, Focillon

” L'œuvre d'art est une tentative vers l'unique, elle s'affirme comme un tout, comme un absolu et, en même temps, elle appartient à un système de relations complexes… Elle est matière et elle est esprit, elle est forme et elle est contenu… Elle est créatrice de l'homme, créatrice du monde et elle installe dans l'histoire un ordre qui ne se réduit à rien d'autre. “ Cet ouvrage est devenu un classique que tout étudiant en histoire de l'art se doit d'avoir lu. Il témoigne non seulement de la grande érudition de son auteur mais aussi de la perception et de la compréhension des œuvres d'art, formes construisant l'espace, la matière et l'esprit d'un univers imaginaire dont ” les artistes sont les géomètres “. Un Eloge de la main complète ce texte. ” La main arrache le toucher à sa passivité réceptive, elle l'organise pour l'expérience et pour l'action… Elle se mesure avec la matière qu'elle métamorphose, avec la forme qu'elle transfigure. Educatrice de l'homme, elle le multiplie dans l'espace et dans le temps. “

* Selection d’un extrait de l’Histoire matérielle et immatérielle de l’art moderne & contemporain de Florence De Mèrdieu

Le texte qui est présenté ici est extrait d’une certaine forme d’encyclopédisme des matières. Il constitue une mise en lumière des propriétés de la matière et des évènements donnés dans la sensation, le tout dans le domaine de l’Art moderne & contemporain. J’ai sélectionné ce texte, car il dévoile cette volatilisation de la matière et décrit cette nouvelle conception de la matière ( matière, énergie, information)

Contextualisation: Tout au long du XX siècle, on assiste à une dématérialisations du matériau, la tendance étant une nouvelle forme de conceptualisation dans la production artistique. La volatilisation de la matière aura pour corollaire l’importance grandissante accordée à la notion d’énergie. Ref: Duchamp, Mariée = circulation du gaz

Une nouvelle conception de la matière:

Les développement de la technologie, l’intervention croissante des machines dans la réalisation de l’œuvre d’art et plus encore dans la conception (art assistée par ordinateur )conduisent à réenvisager totalement la notion même de matériel ou de matériaux artistiques. Entendu non plus comme substance visible pesante étendue mais comme ondes, énergie ou corpuscules, la matière se voit peu à peu dématérialisé. Elle devient purement abstraite, conceptuel. C’est un langage pur. Photographie, armes vidéo, holographie, image numérique participe chacun à leur manière à ce processus de sublimation des pesanteur et des saveurs du monde. La découverte à l’aube du XXe siècle de la vitesse et du mouvement avait déjà largement contribué à ce processus d’allégement de la matière. La réalisation ou incarnation de l’œuvre dans ce compte l’on pourrait appeler une matière ou une chair n’est plus indispensable. Celui-ci se réfugie tout entier dans l’idée, l’intention ou le programme. L’essentiel de l’œuvre appartient désormais à l’ordre de l’invisible et de l’immatériel.

Une matière due au développement de l’informatique:

Les développement de l’informatique la numérisation de l’image la Greffe sur les processus créatif tout cela vise actuellement à renforcer cette tendance. Un art de synthèse est là-bas aujourd’hui peu à peu qui vise plus que jamais à redoubler les apparences du réel.

De la matière comme énergie

La notion d’énergie joue un rôle fondamental dans les sciences physiques où elle permet de décrire et comprendre des systèmes de formation et de transformation à l’œuvre dans la nature. La première forme énergie avoir été prise en compte et celle du travail mécanique. Cette énergie est dite potentiel lorsqu’elle résulte de la position de ses constituants dans l’espace dans l’espace ou bien cinétique, si elle provient d’un mouvement. Une grande loi domine la physique, celle la conversation de l’énergie. Cette loi à Paris cependant comme un défaut dès qu’il y a l’apparition de chaleur il faut alors ajouter au système la quantité de chaleur reçu.

Part_L’interaction

Part_Le geste

* Alain Berthoz - Le Sens du mouvement * Jean-François Jego - Interaction basée sur des gestes définis par l’utilisateur : Application à la réalité virtuellejean-francois_jego.pdf * Fanny Georges - Sémiotique de la représentation de soi dans les dispositifs interactifs. L’Hexis numérique fanny_georges.pdf * Marcel Prousse - L'anthropologie du geste jousse_anthropologie_du_geste.pdf * Nicole Pignier - Le plaisir de l'interaction entre l'usager et les objets TIC numériques * Michel Guérin - Le geste entre émergence et apparence : Ethologie, éthique, esthétique * Michel Guérin - Philosophie du geste * Bertrand Tornil - Adaptations et Interactions gestuelles et haptiques, ciblé s utilisateurs. Vers plus d’utilisabilité et d’accessibilité

Part_ La main

* Eloge de la main Focillon

Texte complémentaire de «La vie des Formes » «  La main arrache le toucher à sa passivité réceptive, elle l’organise pour l’expérience et pour l’action(…) Elle se mesure avec la matière qu’elle métamorphose, avec la forme qu’elle transfigure. Educatrice de l’Homme, elle le multiplie dans l’espace et dans le temps »

Part_ L’Interface

* Anthony Masure « Une interface, elle, est une médiation graphique et technique permettant à un être humain d’accomplir un certain nombre de tâches plus ou moins facilement. » * Alexander Galloway, de l’interface comme d’une « zone d’activité autonome », ce qui met l’accent sur ses effets pas toujours désirés. * L’autre vision de l’interface, qui est complémentaire de la première, est celle d’une « couche technique ». C’est une idée développée par le théoricien des médias Friedrich Kittler. Kittler ne s’intéresse pas directement aux interfaces, mais plutôt à la façon dont les machines numériques sont en fait constituées de strates quasi archéologiques.

Part_ ‘Dispositif’

* Giorgio Agamben, Qu'est-ce qu'un dispositif ?_ «J’appelle dispositif tout ce qui a, d’une manière ou d'une autre, la capacité de capturer, d'orienter, de déterminer, d'intercepter, de modeler, de contrôler et d'assurer les gestes, les conduites, les opinions et les discours des êtres vivants.» * Le « dispositif » renvoie, via Foucault et Agamben, à l’idée d’objets techniques très directifs qui imposent des directions et des modes d’emploi de façon autoritaire. Par exemple un téléphone portable peut être un dispositif, de même qu’une caméra de surveillance, un drone, ce genre d’objets. Cela a un sens plutôt négatif. * Pierre-Damien Huyghe, et qui renvoie à l’idée d’un objet technique qu’on peut régler, paramétrer, mais que nous ne pouvons, malgré tout, jamais contrôler totalement. Quand vous prenez une photographie, il y a toujours un temps où l’appareil travaille sans vous. C’est ce jeu entre contrôle et abandon de contrôle qui définit l’appareil et qui pour moi diffère vraiment de l’outil.

 Part_ Interaction/ Immersion environnement

* Claire Azema - le geste simplexe, construire la cohérence entre l'individu et son environnement fonctionnel * Nicole Pignier - Le plaisir de l'interaction entre l'usager et les objets TIC numériques * Etienne Armand Amato & Jean-Louis Weissberg - Le corps à l'épreuve de l'interactivité : interface, narrativité, gestualité

* Selection de ce texte car il réfère à l’interaction d’un sujet avec un environnement numériques et cela à l’aide de dispositifs

Lectures: Immersion et environnements numériques : une approche méthodologique par l’expérience vécue De Philippe Bonfils Date: 2015 Source: https://journals.openedition.org/questionsdecommunication/9838 Cadre: étude communicationnelle d’analyse des usages d’environnements numériques qualifiés d’immersifs

Definition: Une environnement numérique: ici, désigne l’ensemble des éléments des espaces qui entourent l’utilisateur. Cela peut concerner des éléments matériels et physiques, culturels et symboliques, ou dématérialisés comme les technologies numériques. Dans ce cas, ces environnements sont ici dits immersifs, car ils tirent parti des dernières technologies graphiques (images 3D, images animées, sons) pour proposer aux utilisateurs des expériences communicationnelles sensorielles et visuelles spécifiques dans des contextes variés (création, formation, santé, social). Le mot environnement est privilégié au mot milieu car il fait davantage référence au sujet et  à ce qui « l’entoure ». Le sujet est inclu et fait parti de l’environnement

À travers l’analyse d’une expérience vécue par un ensemble de sujets, l’auteur essaye de clarifier le rapport des sujets à leur environnement numérique. Son questionnement: Ce rapport, est-t-il de l’ordre du couplage ou bien de l’opposition ?

Le texte qui est développé ici est une approche théorique et méthodologie analysant les perceptions est interactions des sujets utilisant des environnements numériques. Il problématise la relation du corps des sujets à l’espace physique et l’espace numérique. L’auteur interroge également sur la technique. Ce r apport est établi selon une expérience d’un sujet qui joue sur l’imaginaire et le sensoriel pour un déduire une méthodologie d’usages de ces environnements et ainsi en saisir la nature de l’approche ( perceptions et interactions ).

Construction de l’étude:

1. Un constat: « Les environnements numériques sont en constante évolution et qu’ils s’insèrent de plus en plus dans les pratiques culturelles, sociales et communicationnelles d’un nombre croissant de publics. » Autrement dit, il y a une évolution des environnements numériques qui est s’applique a une étendue de plus en plus importante de domaines divers et des personnes.« Les environnements numériques représentent un intérêt pour la recherche en sciences de l’information et de la communication. »: Représente un potentiel dans ces secteurs. Exemple de potentiel cité: Les technologies digitales pour créer des espaces, des acteurs, des interactions et donc des environnements immersifs

2. Des hypothèses L’environnement dans l’approche théorique de cette étude repose sur des hypothèses. L’hypothèse 1 : le sujet est (grâce à la technique et des équipements ) en capacité de mobiliser son corps (mouvements, gestuelles, postures, regards, points de vue, voix), pour pouvoir interagir à partir de son espace physique avec l’espace numérique. L’hypothèse 2 : Les situations sont spatiales mais aussi situations et reposent sur des effets visuels et des représentations métaphoriques.

En somme, il est définit ici un environnement dans lequel l’Homme est apte à l’assimiler et à interagir au sein de celui-ci , que son corps soit acteur et donne du sens au lieu et le tout grâce à des dipositifs.

3. Des problématiques:

-La capacité d’identifier les usages du corps sur l’environnement et la perception des sujets compte tenu de la capacité de médiation de ces techniques (?)

Ici, la perception de la technique se situe dans une certaine continuité avec les travaux de Georges Simondon (1958) pour qui la technique doit être considérée du point de vue de ses possibilités médiatrices entre les hommes et la nature. Cette technique doit permettre d’aider à stabiliser le monde, et en ce sens ne peut se résumer à un outil ou un instrument au service d’une idéologie économique, sociale ou politique. Selon cette approche, l’homme peut alors co-évoluer avec la technique dans une sorte de milieu associé qui lui permet de s’émanciper de ces idéologies. L’approche par le corps développée dans cet article s’appuie sur un paradigme de ce type non substantialiste et interactionniste. Elle tient compte des multiples interactions possibles et s’intéresse à ces effets sensibles et sensoriels sur le plan communicationnel. Dans ce sens, elle fait aussi écho aux travaux sur cette question du milieu et de l’adaptation du vivant à son environnement chez Georges Canguilhem (1962).

Cette étude tient compte des multiples interactions possibles et s’intéresse à ces effets sensibles et sensoriels sur le plan communicationnel. Autrement dit, elle tente d’assimiler la capacité de l’environnement à communiquer et transmettre des sensations.

- La capacité du vivant à s’adapter à son milieu/environnement pour pouvoir interagir.

Georges Canguilhem (1962). On pourrait donc présupposer que le terme milieu se substitue ici à celui d’environnement. Pour autant et par prudence épistémologique, le terme environnement sera privilégié dans ce texte, car cette recherche centre son analyse sur ce qui se joue entre le sujet et ce qui « l’entoure » dans des situations où son corps est mobilisé au sein de plusieurs espaces contraints.

L’approche sera donc l’analyse des rapports complexes des sujets avec leur environnement, constitué d’un espace physique et d’un espace numérique, sans présupposer d’une adaptation naturelle et idéale qui fasse d’entrée l’hypothèse d’une co-évolution du sujet avec la technique.

Ces aspects clarifiés, il est aussi important de comprendre la pluralité d’environnements concernés par ces recherches. En effet, ces simulations peuvent se dérouler dans des environnements numériques de communication variés qui sont qualifiés par différentes appellations.

4. Contexte de recherche:

Part_ Le design d’expérience

* Revue : Le métadesign, ou comment l’expérience doit échapper au designer, de Yann Le Guennec dans Sciences du Design 2016, pages 124 à 127 Cairn.fr Compte-rendu.

Le design d’expérience désigne ici la conception de systèmes d’interactions entre des acteurs et des processus. Ces acteurs peuvent être des individus ou des objets, ils interagissent à travers l’activation de processus. Les systèmes d’interactions, variables selon le point de vue que l’on adopte pour les concevoir et les observer, constituent le champ global des expériences. Mais l’expérience renvoie également à la perception que peuvent en avoir les acteurs et les transformations perceptives qu’elle engendre. Aucun acteur de l’expérience n’existe après dans le même état qu’avant, ne serait-ce que sous l’influence de la durée de l’expérience, l’influence du temps. -

Stages

Stage à Thecamp ( Lab)

Studio Ne-Po, studio de design graphique/ typographique

Ref.Techniques/Approches

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Constant ASBL

Villa Hermosa

wiki/memoires/influence-des-outils-numeriques/influence-des-outils-numeriques.txt · Dernière modification: 2020/06/02 05:31 (modification externe)