La génération Y regroupe des personnes nées approximativement entre le début des années 1980 et le début des années 2000. L’origine de ce nom a plusieurs attributions : pour les uns il vient du « Y » que trace le fil de leur baladeur sur leur torse ; pour d’autres ce nom vient de la génération précédente, nommée génération X ; enfin, il pourrait venir de la phonétique anglaise de l’expression « Y », signifiant « pourquoi».
1 octet = 8 bits 1 Go = 8 000 000 000 bits source : wikipédia
Michel Bauwens y voit la « capacité des individus de créer, en tant qu’égaux, de la valeur sans être obligés de demander une autorisation à quiconque. » Le modèle émergent du peer-to-peer, qui s’inspire de l’open source, veut contourner la logique de fausse abondance matérielle et de rareté artificielle de l’immatériel. Michel Bauwens entrevoit dans l’enchevêtrement apparent de phénomènes nouveaux – tels que l’économie collaborative, les réseaux peer-to-peer, l’open source, le crowdsourcing, les FabLabs, les micro-usines, le mouvement des « makers », l’agriculture urbaine… –, un modèle qui nous mène vers une société post-capitaliste, où le marché doit enfin se soumettre à la logique des commons (du bien commun).