Portrait Karmique

• Pôle design : Coolock
• Cartographie d'une utopie : Utopie primitive
• Cinquième saison : La réincarnation
• Librairie processing : Twister interactif

• Thomas Huot-Marchand
• Stéphane Kiehl
• Pierre Di Sciullo
• Collectif fabrication maison
• Lucie Bataille

• Le dévouement du suspect X, Keigo Higashino, 2011
• Combray, Marcel Proust, 1913
• Lire à l’écran, Florian Cramer, Pierre Cubaud, Marin Dacos, Yannick James, Annick Lantenois

• Get out, Jordan Peele, 2017
• Patients, Grand Corps Malade et Mehdi Idir, 2016
• L'effet papillon, Eric Bress et J. Mackye Gruber, 2004
• Big bad wolves, Aharon Keshales, Navot Papushado, 2013

LA DÉMATÉRIALISATION DES SERVICES ADMINISTRATIFS

En quoi le design peut-il permettre de ré-articuler analogique et numérique au sein des services administratif ?

La dématérialisation est le remplacement des supports matériels par des fichiers informatiques et des ordinateurs. Ce mot peut être mis en lien avec l’informatisation (une évolution de la société où l’on assiste à un développement du numérique : augmentation du nombre d’ordinateurs / d’applications) et la numérisation (passage du papier à l’écran : conversion d’un support analogique ou d’un signal électrique en données numériques c’est-à-dire un changement de matérialité).

Le mot immatériel vient du latin immaterialis, de in privatif, et materia, matière. Il s’agit donc d’une absence de matière. Le mot apparaît pendant la désindustrialisation de l’Europe, vers 1970 alors que de nombreux sites de production ferment bouleversant ainsi les sociétés organisées autour de l’industrie. On assiste alors à un passage du capitalisme industriel à un capitalisme cognitif, c’est-à-dire de la production en masse et de la séparation entre ceux qui détiennent le facteur productif capital et ceux qui détiennent le facteur productif travail, à une production axée vers la connaissance, une production de l’homme par l’homme. L’efficacité n’est plus vue comme le gain de temps de travail, elle se situe dans le processus d’apprentissage et d’innovation. On parle d’une économie du savoir ou de l’immatériel : la mondialisation réduit la rémunération du travail physique, et accroît au contraire le profit des « idées », on donne de la valeur à l’information, aux connaissances. Ainsi, la capacité créatrice est dans la tête des détenteurs des connaissances, non dans celles du propriétaire des machines. On peut constater qu’une valeur importante est donnée aux informations personnelles, ainsi avec les réseaux sociaux l’utilis