l'apport de l'apprentissage du groupe par la pratique à l'individu

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Dufossé Mart1

L’école est un des points central de l’apprentissage. Jules Ferry l’a bien compris et a écrit une loi en 1882 rendant l’école obligatoire dès l’âge de 3 ans. De plus, il y donne un accès gratuit (hormis pour le secondaire où l’accès gratuit à celui-ci n’arrivera qu’en 1933), une neutralité philosophique et politique pour les enseignants et élèves. À l’issue de ces différentes décisions, on se rend compte que le souhait de l’ancien président du conseil des ministres a été de rendre l’éducation accessible au plus grand nombre.

L’apprentissage est perpétuel dans l’existence de chaque être. Cependant, s’il existe bien un moment où l’on va assister à nos premières leçons, à s’initier à des premières activités, à découvrir et maîtriser de nouvelles techniques, c’est bien lorsqu’on est jeune. Lors de l’enfance, beaucoup de choses nous sont encore inconnues tel que le développement du vocabulaire, du corps, de la motricité… Mon souhait de m’intéresser à un sujet sur l’apprentissage provient de plusieurs éléments clés. Tout d’abord, depuis que je suis petit j’ai constamment été perturbé par la vitesse d’apprendre, de comprendre une leçon d’un enfant à l’autre dans mes classes. Je me rappelle pour ma part n’avoir jamais eu de difficulté à comprendre la logique des maths, là où d’autres ne comprenaient pas des problèmes que je trouvais pourtant leur résolution évidente. À l’inverse, je me rappelle m’être creusé la tête sur des exercices de français, à ne jamais arriver à comprendre pourquoi j’avais une mauvaise note, là où d’autres en avaient de bien meilleures. Je pense que ces questions ont été renforcées en ayant grandi avec une mère professeur des écoles et ainsi passé beaucoup de temps dans ces établissements pédagogiques.

Comme expliqué précédemment, de nombreux enfants ont du mal à apprendre les cours enseignés, qu’il s’agisse des maths, du français ou encore d'autres matières. Ils sont cependant loin de ne pas être en capacité de comprendre, mais peut-être qu'il s'agit plutôt des méthodes d’apprentissage dites «classiques» qui ne sont pas adaptées à eux. Cependant, on peut voir que depuis plusieurs années, les méthodes d’éducation ont évolué. En effet, dans les classes, notamment de cycle 1, on a remarqué que les cours et activités se composaient davantage en Îlots de table de manière à accentuer l’interaction, à former des groupes.

Cette évolution de l’école n’est pas banale. On constate que depuis le début du XXème siècle, la pédagogie a beaucoup évolué, et ce rapidement. La raison est, comme Dewey l’explique, l’éducation doit contribuer à répondre aux besoins de la société et de la démocratie. En l’espace de 100 ans, il y a eu de nombreuses avancées technologiques, des changements de secteurs d’activités, etc. Cependant, Dewey explique « l’éducation est une fonction sociale, qui assure la direction et le développement des êtres non encore parvenus à maturité en les faisant participer à la vie du groupe auquel ils appartiennent, c’est dire, en effet, que l’éducation variera suivant le genre de vie qui prévaut dans un groupe ». L’apprentissage de groupe prend alors tout son sens car dès le jeune âge, l'enfant se retrouve confronté à différents avis, à défendre son point de vue, et aussi à prendre consciences des capacités qu’il a par apport aux autres. Ainsi, on ne retrouve plus le groupe de classe en opposition avec l’enseignant, mais davantage l’individu en collaboration d’autres individus pour former le groupe de classe.

Ce groupe de classe et le rapport à l’individu sont les notions qui me tiennent à cœur dans le mémoire et sur celles-là que je pense qu’il est intéressant de se questionner. En effet grand nombre d'enfants que nous allons nommer f, vont connaître des difficultés à comprendre l’élément x expliqué par la personne y. Mais grâce à la notion de groupe, ces enfants vont pouvoir essayer de comprendre l’élément x expliqué par y mais en utilisant le groupe f. Cette méthode permet aux au groupe d’aider l’individu à comprendre différemment. Ceci existe dans plusieurs groupes différents, mais on peut se questionner dans le cadre de l’apprentissage, en quoi les pratiques collectives peuvent-elles favoriser le développement individuel ? Pour répondre le mieux possible à cette question, je commencerai par me centrer sur l’âge de 6 ans tout en justifiant ce choix et son importance tout en exposant les différents environnements clés au développement en groupe et individuel, puis aux différentes activités qui y sont bénéfiques.

      Dans le cadre de l’apprentissage, en quoi les pratiques collectives 
      peuvent-elles favoriser le développement individuel ?

I - L’importance de l’âge de 6 ans

Le développement du langage

Fonction d'expression de la pensée et de communication entre les humains, mise en œuvre par la parole ou par l'écriture. Le développement du langage et l’acquisition d’un vocabulaire plus développé sont des facteurs importants pour développer les activités en groupes, développer le social avec d’autres personnes enfant ou adultes, comprendre les consignes, se connecter à différents groupes, se référer aux références de Françoise Dolto sur le « parler un enfant comme un adulte. » Atelier majuka, rouge et bleu. Ils ont créé un système ayant pour objectif d’aider à la rééducation de la lecture pour les dyslexique. Il s’agit d’un jeu de cartes pour faire travailler l’assimilation des syllabes au sein de différents mots. Les images et les mots se superposent.

Le développement de l’affect

Le développement de l’affect est un point fort important pour les tâches et le travail de groupe, pour comprendre l’importance qu’on s’apporte. L’attachement que l’enfant créait à différentes histoires, activités. Cette sous-partie me permettra d'appréhender le développement qu’apporte le groupe à l’individu par l’affect… Claude Ponti parle de son monde, de ses histoires, de tout son univers comme d’un outil. Il explique que ses histoires permette aux enfants de développer leur imaginaire en s’attachant à des mondes offrant toutes possibilités.

La motricité

La motricité évolue grandement en grande section et des activités sont créées par des professionnels et des designers pour permettre à l’enfant de mieux utiliser son corps. De plus, l’apprentissage de l’écriture commence et plusieurs exercices existent pour aider l’enfant à utiliser sa main. Livre de Bruno Munari les pré-livres : Dans ces pré-livres, Bruno Munari a expérimenté 12 couvertures avec différentes textures. Ils ont été créés dans l’objectif de permettre le touché et les différentes textures que l’on peut ressentir sur notre main.

II - L’environnement

Le scolaire

Les différents types de classes. L’évolution des classes du passé avec le professeur qui « domine » et les classes actuelles plus généralement par îlots. Les classes d’un seul niveau et celles de deux niveaux. Je souhaite également parler et schématiser des plans de classes tels que les différents milieux (milieu lecture par exemple, milieu peinture, etc). Je veux également communiquer sur le groupe scolaire, le groupe de classe et le groupe d’amis. Différents types d’écoles méthode dite “classique”, méthode freinet, méthode montessori… J’utiliserai également la référence de Fanette Mellier car elle a créé un livret d’apprentissage au graphisme pour les collégiens dans le cadre de l’école ainsi que le Ludographe de Paul Cox. Celui-ci contient différents objets à manipuler. Ce qui est intéressant avec ces deux références c’est qu’elles sont créées pour essayer de faire découvrir le milieu du design par une création de designer. De plus qu’il s’agit d’objet en plus que le matériel de base présent dans les classes.

L’extra scolaire

L’environnement de l’enfant, les activités extra-scolaires tel que le sport. Je souhaite me renseigner sur les créations en rapport avec le graphisme autour du sport tel que ce qu'à fait Stéphane Ashpool avec pigalle ou encore Maison château rouge avec la Can du 18. Je souhaite tirer de tout ça des informations sur les groupes sociaux des activités externes de l’école, de ce qu'ils apportent et ce qu'ils permettent. Je parlerai également de jaune sardine et des activités qu’ils proposes avec la médiation culturel tel qu’au Mucem.

Le cadre familiale

Le matériel qui est disponible à la maison. Le groupe du cercle familial, le matériel mis à disposition, ce que la famille peut permettre en éveil culturel et l’aide qu’elle peut apporter pour l’éducation. La référence de Françoise Dolto sera utilisée par apport à son point de vue de considérer l’enfant comme un individu. Je parlerai également des travaux de fabrication maison avec les travaux réalisés sur le quartier, la possibilité de rapprocher le monde par le design.

III - Le rôle des activités

Le jeu

Il existe une multitude de jeux pour tous les âges. Les jeux participent souvent au rapprochement social et à l’esprit d’équipe. Je veux montrer cette importance et sa possible exploitation pour l’apprentissage.

Cf : ademimo + compter

Les outils

Je veux montrer l’importance de l’outil. Montrer qu’il en existe une quantité et qu’il y en a constamment de nouveaux pour permettre l’apprentissage

Cf : tampographe sordon + les différents types d’outils + nuances de couleurs

L’interdisciplinarité

J’aimerai montrer et expérimenter l’importance de connecter les différentes disciplines entre elles et ce qui est possible de produire par apport aux différents programmes.

Cf : dewey + référentiels d'écoles

L’enfant comme acteur

Par cette sous partie, j’explique l’intérêt de considérer l’enfant comme individu. J’argumenterai aussi sur l’apport que l’école a à lui donner un rôle d’acteur plutôt qu’un rôle de spectateur.

Cf : jaune Sarine avec le Mucem