• Porteurs du projet : Audrey Delacroix (Graphisme), Arthur Albert (Objet), Anaïs Béchet (Événement), Mélanie Boudoussier (Espace)
• Date : Mai 2017
• Contexte : Expression Plastique

Pour réaliser ce projet, nous sommes partie d'un constat de la vie : Les difficultés et les tracas rencontrés dans la vie, dans notre quotidien et qui nous pèsent. Ce sont ces soucis qui nous entravent, qui nous enferment étroitement dans un monde où nous sommes obligés d'avoir les pieds sur terre : le travail, les études, les soucis financiers…

C'est ce que nous avons voulu illustrer à travers ce stop motion : Il est possible d'être présent dans la réalité, d'avoir les pieds sur terre tout en ayant la tête dans les nuages.

Nous débutons la vidéo avec un point de vue classique, qui représente notre vie habituelle qui peut parfois se montrer étouffante. Tout d'un coup le personnage principal va chuter et découvrir un monde parallèle. Ainsi, il se détache de son quotidien pour se laisser transporter dans un nouveau monde de légèreté.

Dans ce nouveau point de vue en plongé, tout devient possible, il n'y a plus de contraintes, plus de règles, plus de loi d’apesanteur :

Dans son périple, le héro va rencontrer une série de personnages connus. Ces références renforcent cet aspect léger et amusant.

• Dans l'espace : Un astronaute qui lui donne le drapeau Américain.
• Le paradis : Dieu qui lui touche la main.
• L'océan : Une sirène.

• Neil Armstrong sur la lune, le 20 juillet 1969
• Michel-Ange, Plafond de la chapelle Sixtine, entre 1508 et 1512
• John William Waterhouse, Mermaid, 1901

Lorsque le personnage revient sur terre, il est un peu sonné et déstabilisé par ce qu'il vient de vivre mais cela lui a permit de s'évader le temps d’un instant. Notre corps subit les lois de la gravité mais notre esprit a le pouvoir de s'en détacher et reste libre.

D’un point de vue technique, nous avons décidé de réaliser un stop motion car cette technique permet de réaliser des effets spéciaux assez rapidement sans retouche vidéo. Cela nous à également permis d'opérer le passage du monde original, soumis à la pesanteur au nouveau monde à la gravité alternative. L'effet de chute est également possible grâce au stop motion. Il y a une différence de cadrage entre le monde réel qui a été filmé en paysage et les mondes imaginaires filmés en format portrait. Cela permet de comprendre le changement de monde et de renforcer le mouvement de descente. Quant à la bande son, elle n’est constituée que de bruitages pour la vie réelle pour souligner la pression de l'environnement. La musique s'enclenche lors du passage aux nouveaux mondes, symbolisant ainsi la gaieté et la légèreté de la situation. Enfin, le film s'achève par un retour des bruitages, marquant le retour à la réalité.

• Appareil photo
• Trépied d'appareil photo à positionner en hauteur
• Draps colorés (ici un noir, un bleu marine, un bleu, un blanc)
• Cartons, impressions,… (pour créer les éléments)
• Bombes de peinture

Voici quelques images du stop motion (il y en a en tout 700).